modelisation du dragon spyro sur ps1

Spyro The Dragon

par Gwoka

jaquette jeu spyro the dragon ps1

Spyro The Dragon – Playstation

Après Disruptor, sorte de Doom-like sortie sur PS1, le jeune studio d’Insomniac Games se tourne vers la plate-forme 3D pour son second jeu. Il s’agit de « Spyro the dragon ». A l’époque, la sortie du jeu fut une réelle bonne surprise. Les médias encensent globalement le titre et Insomniac Games commence à se faire un nom. Cependant, depuis quelques années, le nom de Spyro est souvent sources de moqueries pour certains journalistes en mal de « street cred ».

Certes, l’après Insomniac Games de Spyro n’a pas été très glorieux, mais le premier titre reste encore un très bon jeu de plates-formes / action mésestimé. A l’heure où le remaster des trois premiers opus PS1 sortent sur les consoles Next-Gen, Retro-Games.fr s’est dit que c’était le bon moment de revenir sur cette vieille gloire de la première Playstation.

A l’épreuve du temps

Dans le royaume des fées et des dragons, tout semble aller pour le mieux. Les moutons sont gras, l’herbe est bien verte et les joyaux brillent de mille feux. Malheureusement pour tout ce petit monde, Gnasty Gnorc, espèce d’orc malfaisant, jette un sort sur tous les dragons qui se transforment en statue de cristal. Le but est d’asservir le monde et récupérer tous les joyaux des dragons. Tous les dragons ?! Non, Spyro, jeune dragon, parvient à échapper à la malédiction de l’infâme Gnasty Gnorc et se met en quête de libérer tous ses amis et de vaincre l’ennemi.

gnasty gnorc mechant spyro ps1

L’infâme Gnasty Gnorc, le bourreau des dragons !

Cette histoire simple permet d’installer rapidement l’univers, les personnages. Elle est surtout le prétexte pour faire voyager le joueur à travers six mondes différents qui sont eux-mêmes divisés en niveaux. À la manière d’un Mario 64, chaque monde est un hub géant où Spyro devra traverser des portails pour rejoindre des niveaux différents. Évidemment, chaque monde à sa thématique et ses ennemis. Par exemple, le monde des Pacifiques sera axé sur des niveaux désertiques. Quant au monde des Créateurs d’Animaux, les niveaux sont marécageux.
La première chose qui frappe dans les niveaux est le sentiment de grandeur qui s’en dégage. Ils sont énormes pour l’époque et les graphismes tiennent encore le choc. Les couleurs sont variées, flamboyantes.

Il n’y a pas que la DA qui confère à Spyro son charme. La musique a une grande part dans l’ambiance du titre. Elle est créée par Stewart Copeland, batteur originel du groupe The Police. Les sons cristallins se mélangent à une ligne de basse souvent présente qui donne une identité propre au jeu. Des années après, les joueurs se souviennent encore de la musique de Spyro.

monde des artisans portail secret fontaine spyro the dragon 1

Le monde des Artisans est le premier hub du jeu et il cache même un portail secret derrière une certaine fontaine…

Si l’équipe d’Insomniac Games a fait du très bon boulot sur le plan graphique, le travail sur les animation est également très bon. Spyro est animé merveilleusement. Il n’y a pas d’autres mots. Les animations sont fluides, crédibles. Spyro peut charger, planer, lancer ses flammes et malgré toute sa panoplie, l’animation n’est jamais prise en défaut.

Le plus étonnant est que les animations des ennemis ne sont pas en reste. Les orcs ont des expressions hilarantes quand ils se mettent à courir pour échapper à votre furie. Ils se cachent même parfois sous une tente en grelottant de peur quand vous les découvrez. Les plus courageux montrent leurs fesses dans un geste de défi. Ce soin pris dans les animations donne au titre un aspect extrêmement plaisant , léger. Spyro est agréable à voir même 20 ans après mais le petit dragon est-il également agréable à prendre en main ?

Des défauts mais beaucoup de plaisir

ennemi caché dans tente dans spyro sur playstation

Les ennemis fuient se réfugier sous une tente. Cela n’arrêtera pas pour autant vos flammes.

Il n’est pas nécessaire de tourner autour du pot. Spyro est agréable à prendre en main et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il répond au doigt et à l’œil même si une légère inertie se fait sentir. Cela peut être gênant dans les moments de plate-formes tendues. Ensuite, les niveaux permettent à chaque type de joueurs, aux jeunes comme au vieux, au casual comme à l’hardcore, de s’amuser.

Si les niveaux sont grands, ils ne sont pas vides. Contrairement à un Crash Bandicoot, les niveaux ne sont pas entièrement linéaires. Il est possible de prendre plusieurs chemins pour finir un niveau et surtout découvrir chaque secret; car si Spyro doit libérer les autres dragons, il doit également récupérer des œufs de dragons et des joyaux volés. Il y a de quoi faire dans Spyro, surtout pour les complétistes.

voleurs de joyaux dans spyro le dragon sur ps1

C’est dans ce genre de scènes rapide que la caméra ne suit pas toujours correctement notre ami…

Malgré tous ces compliments, il ne faut pas oublier que Spyro est un jeu de son temps. En 1998, même si la 3D commence à se faire progressivement apprivoiser, la caméra avait souvent des problèmes pour suivre l’action. Spyro n’échappe pas totalement à cette tendance. La caméra peine à se remettre en place rapidement. La touche triangle permet de recentrer rapidement la caméra mais ce n’est pas très intuitif. Cela nuit à l’action surtout lors des moments de courses contre des ennemis.

Enfin, Spyro a une courbe de difficulté progressive. Le jeu est parfait pour un enfant mais peut-être trop facile pour un joueur expérimenté (les derniers niveaux sont un peu corsés tout de même). Cette relative facilitée raccourcit quelque peu la durée qui est d’environ 6-7 heures pour faire quasiment le 100%. Évidemment, pour un jeune joueur, cela prendra un peu plus de temps.

Enfin, les joueurs qui connaissent les jeux de plates-formes depuis leur plus tendre enfance pourront se plaindre d’un schéma de jeu un peu répétitif. Finalement, Spyro peut se résumer à libérer des dragons pour pouvoir avancer dans chaque monde. Malgré cela, l’ensemble est tellement bien construit, techniquement fou que l’on oublie une certaine répétitivité du titre pour se plonger avec délice dans l’univers extravagant et enchanteur de Spyro.

Spyro, une mascotte de plus pour Sony

En conclusion, si Spyro n’est pas à la hauteur d’un Mario 64 ou même d’un Banjo-Kazooie, il n’en reste pas moins un très bon jeu de plateforme. Sur le plan technique, le jeu est quasi-irréprochable et résiste à l’épreuve du temps. Pourtant, il ne faut pas résumer le titre d’Insomniac Games a ses prouesses techniques. Le jeu a aussi de l’ambition avec ses mondes vastes, ses secrets parsemés et ses idées de gameplay. Chez Retro-Games.fr, la « street cred » en prendra peut-être un coup mais « qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ».

Les meilleurs prix pour Spyro the Dragon sur PS1

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Informations techniques

Développeur : Insomniac Games
Éditeur : Sony Computer Entertainment
Date de sortie : Octobre 19988
Nombre de joueurs : 1 joueur
Style de jeu : Action / Plates-Formes
Durée de vie : Environ 7 h pour la quête principale
Cote au 14/11/2018 : Environ 25€ en complet

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2 commentaires

Meryl @ geekotation 24 janvier 2019 - 23h05

Un très bon jeu sur lequel j’avais vraiment plaisir à jouer plus jeune.
As-tu pu tester le dernier Spyro sortie sur PS4 ?

Répondre
Antho 19 février 2019 - 18h45

Je n’ai pas encore eu le temps, malheureusement. 🙁

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