TMNT IV : Turtles in Time – Super Nintendo
Sorti en 1992, Turtles in Time est le 4e jeu vidéo dérivé de la licence Teenage Mutant Ninja Turtles, mieux connue chez nous sous le nom Les Tortues Ninja. D’abord sorti sur borne d’arcade en 1991, Turtles in Time consiste tout naturellement en un Beat’em All en vue 2D 3/4, au fun particulièrement affirmé.
Les Tortues de retour pour la distribution de bourre-pifs
C’est vrai que foncièrement, face à un Dieu des éclairs, un Homme chauve-souris ou tout autre héros doué de super-pouvoirs, des tortues géantes adeptes de ninjitsu, c’est un peu moins crédible. Pourtant, les Tortues Ninja sont peut-être les seuls héros de BD américains hors Marvel et DC Comics a avoir reçu autant de succès, et à être toujours apprécié aujourd’hui, par les jeunes comme les moins jeunes.
Si l’on voit tout de même aujourd’hui moins de dessins animés, films (malgré le récent Ninja Turtles de Michael Bay) ou jeux vidéo adaptés de la licence que pour Marvel, il n’en était pas de même lors des années 80’s et 90’s, où les Tortues Ninja étaient plus que des icônes.
Parmi les jeux les plus connus, le tristement célèbre Teenage Mutant Ninja Turtles sur NES, connu pour sa difficulté énervante, Fall of the Foot Clan, premier jeu Tortues Ninja sorti sur console portable, mais également Turtles in Time, un Beat’em All à la Streets of Rage.
Ca tombe donc plutôt bien, puisque c’est de ce jeu que nous allons parler aujourd’hui ! A savoir qu’un autre jeu du même genre, TMNT : The Hyperstone Heist est sorti la même année sur MegaDrive. Si cette version s’annonce comme différente de Turtles in Time (notamment au niveau su scénario), on y retrouvera un gameplay et des graphismes très proches.
Un scénario Schredderment maléfique
Même s’il ne casse pas des briques (tout comme celui du film de Mr Bay…), le scénario de Turtles in Time a au moins l’avantage d’être présent, ce qui n’était pas vraiment le cas pour les précédents opus.
Krang décide, sous les ordres de Schredder, de « kidnapper » la Statue de la Liberté sous les yeux des journalistes, ce qui n’a pas manqué d’être remarqué par nos 4 sympathiques tortues gonflées aux stéroïdes radioactives. Comme elles excellent dans l’art du ninjitsu mais pas forcément de la réflexion, elles se lancent en direction du Technodrome pour « récupérer » la Statue de la Liberté (comment, on ne sait pas, mais ça confirme que nos tortues ont bien fait d’avoir des noms de peintres, et pas de savants).
Bien sûr, l’ignoble Shredder les attend, avec une machine de son invention, qui va les envoyer voyager dans le temps. Leonardo, Michelangelo, Donatello et Raphaël vont donc voyager à travers la préhistoire, le temps des Grandes Découvertes mais également le futur pour tenter de revenir à leur époque, là où les pizzas sont probablement les meilleures.
A travers New York puis les affres du temps, vous dirigerez donc, seul ou à deux, la tortue ninja de votre choix, dans un très fun Beat’em All en vue 3/4, histoire de botter des culs de Foot puis celui de leur chef tant qu’il y sont.
Cogner du Foot Clan dans l’univers du dessin animé
Un premier bon point, c’est qu’on retrouvera le design et les personnages présents dans le dessin animé (qu’on a tous connu, si si…) Les Chevaliers d’Écaille : Splinter, April O’Neil, Krang mais également Bebop et Rocksteady, Leatherhead ou encore Tokka et Razhar. L’ambiance est donc génialement respectée, et la motivation à jouer avec des personnages que l’on connaît bien rend ce jeu d’autant plus attachant (et on imagine la folie que ce fut en 1992…).
Si la grande majorité des ennemis sera constitué par des ninja du Clan des Foot (de différentes couleur pour signifier leur force et leurs aptitudes, fait récurrent dans les Beat’em All), on croisera également des robots-rats, des golems ou même des « monstres-aliens-chats-amphibiens » donc je n’ai aucun souvenir… Mais qui aident au moins à étoffer le bestiaire que l’on qualifiera de moyen.
Concernant les boss, présents seuls ou par paires, ils surgissent systématiquement en fin de niveau. Peu difficiles à battre, certains proposeront tout de même un pattern relativement aléatoire, pouvant surprendre et augmenter la difficulté. Mais globalement, par de quoi faire craquer une carapace.
A travers des niveaux relativement courts, on découvre des vagues d’ennemis, des scènes « fixes » qui mettent parfois le décor en scène, des pièges et des power ups. Les vies ne peuvent s’acquérir que par tranches d’ennemis battus, et la vie peut se récupérer avec des pizzas.
Mais avouons que si les vies supplémentaires ne pleuvent pas, elles ne manquent pas non plus : si 3, 5 ou 7 vies sont disponibles en début de partie selon votre choix, mais 4 Continues sont présentes pour récupérer la casse. Autant dire que pour un beat’em all, donc un jeu plutôt court, c’est largement suffisant. Très largement.
Mandales, prises de judo et pizzas englouties en… 30 minutes
Avouons que si Turtles in Time constitue probablement un des meilleurs Beat’em All de la Super Nes, il n’en reste que sa durée de vie est loin d’un Zelda : A link to the past ou même d’un Super Mario World.
Selon si vous êtes seuls ou à deux, et selon votre niveau de maîtrise du jeu, Turtles in Time devrait vous tenir, en moyenne, une bonne trentaine de minutes. Pas de quoi donc justifier les 400 francs qu’il fallait débourser en 1992 pour l’acquérir !
Mais malgré ce détail, on se rend compte que le fun produit par ce jeu est bien présent et nous repousse à y jouer encore…et encore. Chaque Tortue est intéressante à jouer, puisque la portée et la rapidité de chacune se montre différente, tout comme leurs coups spéciaux.
Des niveaux spéciaux viennent également rompre la monotonie avec un niveau de surf dans les égouts, ou encore un niveau en « 3D » sur une espèce d’hoverboard. Si ces niveaux spéciaux ne révolutionnent pas le genre, ils apportent assurément le petit plus qui vous fera d’autant plus accrocher.
Finalement, tous ceux qui ont eu Turtles in Time dans leur SNES vous le diront : c’est probablement un des seuls jeux d’une durée de vie de 30 minutes sur lequel ont passé plusieurs heures ! Le « funomètre » de ce jeu, hautement dynamisé par le capital sympathie des Tortues Ninja et de leur univers, en fait un must-have de la SNES, qu’il vous faudra conserver à tous prix dans votre ludothèque, ou l’acquérir dès que vous pourrez !
Le conseil de Retro-Games.fr
Comme c’est le cas actuellement avec les jeux emblématiques des 90’s, Turtles in Time a été remasterisé en HD sur console Next Gen avec Turtles in Time : Reshelled, disponible sur Xbox Live (et sur PSN selon Wikipédia, mais je ne l’y ai jamais vu). Si les décors et parsonnages retravaillés en 3D n’ont probablement pas le charme des couleurs 16 bits, cette réédition a au moins l’avantage de permettre la co-op jusqu’à 4 joueurs, et bien sûr à se montrer moins chère que l’original !
Les meilleurs prix pour Turtles in Time sur SNES
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Editeur-développeur : Konami
Date de sortie : Juin 1992
Nombre de joueur : 1-2 joueur(s)
Style de jeu : Beat’em All
Durée de vie : Environ 30 minutes
Côte au 11/11/2014 : 20€ en loose ; jusqu’à 50€ en boite selon l’état
2 commentaires
Il devient de plus en plus difficile à trouver ce jeu, même en loose… 15 euros, c’est vraiment avec beaucoup de chance. 🙁
Je n’ai d’ailleurs pas pu mettre la main au Japon sur une version Super Famicom à bon prix, alors qu’elle est déjà plus courante. On m’en dit tellement de bien de ce jeu, vraiment envie l’essayer…
Je me souviens du dessin animé Les Tortues Ninja, que je regardais quand j’étais petite. J’ai par la suite commencé à jouer aux jeux adaptés de la série d’animation… On n’en trouve pas beaucoup de nos jours, alors merci beaucoup pour cette distraction !