Dragon Ball Z : Hyper Dimension – Super Nintendo
Du manga le plus célèbre en France, il est sorti toute sorte de jeux vidéo sur tous supports, et d’autres font encore leur apparition aujourd’hui. Outre l’univers accrocheur que tous ceux de la génération 1980 connaissent bien, la licence a donné naissance à de bons jeux, prenants et dynamiques. Hyper Dimension fut le dernier jeu sorti sur console 16 bits, avec son lot de nouveautés.
Kaméhaméha !
Le célèbre cri de Sangoku, héros principal du célèbre manga, résonne encore dans toutes les têtes des gens nés dans la génération 1980, peut-être même plus que le « Hadoken ! » de Ryu. Et pour cause, Dragon Ball Z fut certainement un des shônen (manga animé) les plus célèbres en France dans les années 1990, avec les Chevaliers du Zodiaque.
Évidemment, la pompe à fric est toujours en marche à la moindre occasion, huilée et prête à utilisation. Il est donc sorti de DBZ toutes sortes de produits dérivés : des jouets (que j’ai eu…), des cartes (oui que j’ai également eu…) et bien sûr des jeux vidéo (faut-il préciser ?). Mais il y en a qui savent utiliser la machine à fric avec délicatesse et raffinement. Ainsi, la licence des Super Saiyans a rarement donné de mauvais jeux, tant qu’on s’arrête à l’esprit « jeu de combat ».
Néanmoins, les jeux avaient tendance à beaucoup se ressembler, même s’ils étaient bien réalisés : les trois premiers opus sur quatre sortis en France, à savoir Dragon Ball Z, La légende Saiyan et Ultime Menace se jouaient plutôt de la même façon, avec une possibilité de s’éloigner de l’adversaire et de s’attaquer à distance à coup de projection de puissance.
En fait, Bandai (qui développait et éditait les jeux DBZ) sortait un nouveau jeu en suivant l’histoire et l’arrivée de nouveaux personnages, un peu comme Konami crache un nouveau Pro Evo Soccer tous les ans pour appliquer les transferts. Et que tout le monde court acheter. Là c’était pareil, chaque jeu se déroule sur une époque du manga (Namek, Cyborgs, Cell, Boo…) avec son lot de personnages jouables, en gardant évidemment les pilliers, Sangoku et Végéta en premiers.
Avec Hyper Dimension, Bandai propose son dernier jeu sur console 16 bits (on dira plutôt sur Super Nes, puisque la Mega Drive ne connut qu’un jeu DBZ), qui boucle la boucle, puisque on y propose de jouer avec les personnages de la fin du Shônen, à savoir le cycle Boo.
Mais le jeu ne se limite pas à reprendre la même recette que les précédents et lancer les combattants hargneux dans l’arène : Bandai y apportera des modifications notoires, notamment dans le gameplay, pour offrir le meilleur jeu possible et probablement préparer un possible venue sur console 32 bits.
Un pari osé quand on sait qu’à cette époque, trois géants se partagent déjà la part du lion des jeux de combat : Mortal Kombat, Street Fighter et Killer Instinct.
Sangoku et tous ses meilleurs ennemis
Pour cette édition, Bandai propose 8 personnages de l’époque « Boo », plus deux ajoutés pour un total de 10 personnages jouables. On retrouvera donc Sangoku, Vegeta, Sangohan adulte, Satan Petit-Coeur, mais aussi Boo (le gros), Majjin Boo (le petit hargneux), Vegeto (ou Bejito), Gotrunks (en Super Saiyan 3), et enfin Freezer et Perfect Cell.
Dix personnages, ce qui peut paraître peu par rapport aux jeux de baston actuel où il y a minimum un personnage par jour dans le mois, mais qui possèdent tous leurs techniques et leurs caractéristiques.
Plus lent mais plus fort, plus rapide, plus d’allonge ou des combos plus intéressants, chaque personnage doit apprendre à être manié avant d’obtenir le maximum de lui même. Si par exemple, j’ai personnellement l’impression que Sangoku se manie facilement, j’ai également un bon feeling avec Freezer, Sangohan ou Perfect Cell dont les combos apparaissent plus compliqués.
Les personnages sont d’ailleurs merveilleusement modélisés. On retrouve vraiment les mimiques, les gestes et les attaques particulières de chacun des personnages du manga présent, et on appréciera que la version française ait gardé les voix japonaises originales. Tous les combos sont différents, et même les enchainements de touches ! Coups de pieds, de poings ou projection de puissance, chacun a sa botte secrète.
Il faudra donc apprendre (par cœur, oui oui) les enchaînements de chaque personnage, mais également en découvrir : la notice (très utile ici !) vous donnera les combos basiques de chaque personnage, mais certains, cruciaux et très puissants, seront à découvrir. Je parle évidemment ici du Super Blast, qui vous permettra d’enlever, selon les personnages, un minimum de 100 points de vie.
Sangoku cache personnellement un autre petit combo caché, qui lui permettra d’utiliser son pouvoir de déplacement instantané. Mais nous ne sommes pas ici pour vous donner les enchaînements de touches secrets, je pense que vous saurez très vite les trouver sur plusieurs autres sites dont je tairai le nom 😉 !
C’est donc globalement un vrai plaisir de jouer avec ces dix personnages au top de leur puissance, et surtout lorsqu’on a été un véritable aficionado de Dragon Ball Z, en manga ou shônen. Le plaisir sera un peu moindre pour ceux étrangers à la série, mais qui apprécieront la réalisation du jeu, son gameplay et ses particularités.
Bienvenue dans l’hyper dimension !
Les combats dans Hyper Dimension font justement la part belle au corps à corps, qui faisait défaut dans les précédents opus, quand il était trop aisé de s’envoler pour balancer lâchement un rayon d’énergie. Ici, plus d’échappatoire : les deux adversaire sont obligatoirement sur le même écran, et au même niveau. Mais il ne sont pas forcément sur la même… dimension ! Un coup spécial permet de passer à l’arrière plan, et d’ainsi éviter un redoutable Final Flash ou Kaméhaméha lancé en face de vous.
Ces modifications donnent un tout autre style au combat 2D traditionnel, et un vrai renouveau aux jeux Dragon Ball Z. Il est bien sûr possible d’aller s’affronter en plein vol, en donnant un coup spécial qui enverra votre adversaire dans un autre plan (pour peu que vous ayez choisi un terrain qui le permette). Mais cela ne changera pas le fait que vous vous retrouverez en face de l’autre ! Le combat en l’air est d’ailleurs assez ardu dans Hyper Dimension : les combattants sont plus instables, moins rapides, et surtout peuvent monter et descendre ! Difficile de chopper votre adversaire dans ce cas…
Dernière nouveauté : alors que dans d’autres épisodes de Dragon Ball Z sur Super Nintendo, chaque personnage héritait d’une double barre de santé et d’énergie, les deux ne font plus qu’une. Bon côté : recharger votre énergie (Y+B) rechargera également votre santé. Retour de force : chaque projection d’énergie drainera votre santé. Un petit aspect stratégie supplémentaire dans un jeu de combat déjà bien complet.
Les Français n’ont pas d’histoire…
Le jeu semble assez complet, même si la durée de vie d’un jeu de combat est évidemment très courte. Dragon Ball Z Hyper Dimension propose donc un mode Versus (contre joueur ou ordi), un mode tournoi permettant de jouer jusqu’à 8 avec deux manettes et un mode entraînement bien pratique pour réviser vos combos ou en essayer de nouveaux.
Seul regret : Bandai a eu la « gentillesse » d’enlever un des modes les plus important d’un jeu de combat de la version française : le mode Histoire, qui permettait évidemment d’enchainer les combats dans une suite logique. Sans raison évidemment, sauf peut-être la fainéantise de devoir traduire les dialogues. Et comme pour le rappeler gentiment au public français, une musique dans la bibliothèque des sons se nomme « histoire »… Une partition que vous n’entendrez évidemment que dans les options, et jamais dans le jeu.
Hyper Dimension en version française est donc un jeu sur lequel vous ne passerez sûrement pas une heure complète à galérer (ou pas) pour finir ce fichu mode histoire. La solution ? Trouver la version japonaise, un peu plus contraignante pour gérer les options, mais peu dérangeant au niveau des dialogues pas très abondants.
Mais globalement, Dragon Ball Z Hyper Dimension est un vrai plaisir à jouer. Beau, au gameplay efficace, le jeu est surtout prenant grâce à une bonne animation des personnages tirée du shônen et des musiques plus que bien travaillées. Un vrai régal donc pour les fans de la série, et une très bonne expérience pour les amateurs de bons jeux rétro de combat sur console 16bits. Un « must have ».
Les meilleurs prix pour DBZ : Hyper Dimension
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Développeur et éditeur : Bandai
Nombre de joueurs : 1 à 8 joueurs
Style de jeu : Combat
Durée de vie : Aucune, pas de mode histoire.
Cote de prix au 11/11/2011 : 15€ (loose) à 50€ (complet)
7 commentaires
pourquoi je ne trouve pas le jeux sur internet
DBZ : Hyper Dimension est aujourd’hui un jeu devenu plutôt rare et recherché… C’est donc normal que tu aies du mal à le trouver ! Attends toi également à qu’on te demande tout de même un prix plus élevé. Mais il en vaut la chandelle !
je veux le jeu dragon ball z hyper dimension ! ! ! !
le jeu dragon ball z hyper dimension est sur ordinateur ou sur nintendo
Dragon Ball Z : Hyper Dimension ne se trouve que sur Super Nintendo (Snes). Tu pourras probablement le trouver en occasion sur des sites de vente entre particuliers, aux alentours de 20€ (mais pas forcément en complet !). Regarde aussi les boutiques de jeux vidéo rétro autour de chez toi, s’il y en a. Un ami qui tient une boutique de jeux rétro en a rentré un exemplaire hier !
DBZ un manga cultissime, j’espère qu’un jour ces Japonais auront la bonne idée soit de nous les refaire avec des images au gout du jour soit de nous sortir une suite…
Tout simplement le meilleur DBZ en mon sens. LE test dis tout ! Bravo