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Dragon Ball : Final Bout

par Gwoka

jaquette du jeu de combat dragon ball gt final bout sur playstation

Dragon Ball GT : Final Bout – Playstation

Un célèbre personnage de cinéma disait : “La vie c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber”. Cette maxime peut s’appliquer aux nombreuses adaptations de la série Dragon Ball sur nos consoles préférées. De Dragon Ball Z : Super Butoden sur Super Nintendo au Dragon Ball Xenoverse d’aujourd’hui, le célèbre manga d’Akira Toriyama n’a pas toujours eu droit aux honneurs dans le monde vidéoludique.

Dragon Ball : Final Bout,  sorti le 2 novembre 1997 en Europe, porte sur ses épaules les attentes de nombreux fans. Édité par Bandai et développé par TOSE, c’est le premier Dragon Ball entièrement en 3D. Malheureusement, ce premier pas dans le monde de la 3D dans une série jusqu’alors en 2D ne se fait pas sans heurts

Un mode de jeu… Deux modes de jeu. Ah ! Il en manque un !

Dès le menu principal, on comprend rapidement que l’intérêt de ce nouveau Dragon Ball ne réside pas dans sa multitude de mode de jeux.

Ils sont au nombre de quatre : le mode Combat pour jouer contre l’ordi ou un ami, un mode Championnat pouvant accueillir jusqu’à huit joueurs, un mode entraînement et enfin un mode « Transformation » où le but est de monter le niveau d’un personnage face à des adversaires de plus en plus fort. Vous l’aurez compris, il n’y a pas de mode Histoire digne de ce nom (coucou Street Fighter V !). Pour un jeu de combat, c’est assez triste; et ce d’autant plus pour un jeu Dragon Ball où le plaisir vient du fait de vivre les fameux combats de la série…

Personnages jouables dragon ball final bout psx

Seulement 17 personnages jouables…

Cette radinerie se retrouve même dans le nombre de personnages disponibles qui sont déblocables via le mode Combat. Vous pouvez choisir entre 17 personnages dont certains sont des allitérations d’un personnage .

Par exemple, vous avez Sangoku en mode normal. Vous aurez le droit à un autre Sangoku en Super Saiyan, un autre Sangoku en Super Saiyan 4, et ainsi de suite… Il en est de même pour Trunks. Pourtant, le jeu de Bandai couvre la période de Dragon Ball GT. On aurait pu espérer mieux de la part des développeurs.

Végéta ?! C’est toi dans dans ce tas de polygones ?!

Ce minimalisme aurait pu s’expliquer par un travail acharné sur les graphismes du jeu mais il n’en est rien. Le jeu est laid. Affreusement laid.

combat sangoku enfant contre vegeta dragon ball final bout ps1

Le jeu est loin de pousser la machine dans ses derniers retranchements.

Les personnages sont modélisés grossièrement. Les polygones se comptent sur les doigts d’une main. En ce qui concerne les décors, le travail est tout aussi minable. Ils sont vides, pixellisés à outrance, sans inspiration aucune : on peine à reconnaître certains personnages emblématiques. C’est l’ennui visuel à chaque combat.

Qu’en est-il de ces combats ? Un jeu laid avec un gameplay aux petits oignons ? Encore faux ! Final Bout ne tient pas son pari de la 3D. Certes, durant les affrontements, on peut voler librement dans les décors mais l‘ensemble est tellement mou qu’on s’énerve rapidement face à autant d’approximations.

Tout d’abord, les personnages sont rigides comme la mort dû à des animations venant d’un autre monde et à une inertie vraiment gênante. Les affrontements ne sont pas nerveux. Un comble pour un Dragon Ball !

Les «hitbox» sont permissives. On peut réussir à toucher un ennemi avec un simple coup de poing alors que celui-ci est à plus de 50 mètres. On constate à l’écran que le poing ne touche pas l’ennemi mais il reçoit malgré tout des dégâts. Et je ne parle même pas de certains bugs qui propulsent soudainement l’adversaire derrière votre dos…

technique de contre d'un kamehameha dans le jeu dragon ball gt final bout

Il est possible de contrer les Kaméha avec un très bon timing.

A cause de ces défauts, on a rapidement envie de jeter sa manette à travers la pièce. Surtout quand le joueur tente de jouer avec toutes les techniques du jeu… Une technique tout aussi pauvre que le reste du jeu. En effet, il y a très peu de combinaisons de coups. Celles-ci sont d’ailleurs assez similaires entre tous les personnages. Par contre, vous n’avez pas de « choppe », fait assez étrange pour un jeu de baston.

La seule particularité de Final Bout est les «M.T.O» : sur une simple pression simultanée des touches R2, triangle et rond, vous pouvez enchaîner votre adversaire à travers une série de coups impressionnants pour le finir avec un kaméha surpuissant. Il s’agit d’une technique très utile pour terminer un combat mais difficile à contrer tant la fenêtre de temps le permettant est courte.

Vous l’avez compris, l’ensemble est très limité et ennuyeux.

Oui mais… L’OST quoi.

Malgré tout, le jeu possède quelques bons côtés. En premier lieu, Final Bout a le meilleur opening de tous les Dragon Ball réunis. Sur la chanson « The Biggest Fight » interprété par Hironobu Kageyama (bien connu des fans de la série animée), on peut voir les différents protagonistes du jeu s’affronter dans des batailles épiques. Loin de l’animation médiocre de Super Dragon Ball, Toei livre là une introduction qui marquera tous les joueurs de l’époque qui se repasseront des centaines de fois cette pure minute de bonheur.

La musique est un des très rares points fort du titre. C’est Kenji Yamamoto, compositeur sur les opus 8 et 16 bits, qui s’occupe une nouvelle fois de donner une identité sonore au titre de Bandai. Il est vrai que la plupart des morceaux sont des remix de ces précédents morceaux utilisés dans d’autres Dragon Ball mais des titres comme « Hero of Heroes » – thème de San Goku Super Sayen 4 – donne une certaine force à des combats qui en manquent cruellement. Dommage.

Dragon Ball : Final Plouf

defaite de sangohan contre sangoku dans final bout sur ps one

Gohan a bien raison de rester à terre pour éviter de s’infliger un nouveau combat…

Vous l’aurez compris Dragon Ball GT : Final Bout n’est pas une bonne adaptation et encore moins un bon jeu vidéo. Il est médiocre sur tous les points et chiche sur le nombre de personnages jouables. Des personnages débloqués qu’on ne peut sauvegarder (un code permet de débloquer immédiatement tous les personnages à l’écran-titre)… À éviter !

Seuls les nostalgiques de l’épopée des Saiyans tenteront une petite partie pour se souvenir de ce bon vieux temps où la sortie d’un jeu vidéo Dragon Ball faisait oublier ses défauts nombreux.

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Informations techniques

Éditeur : Bandai
Développeur : TOSE
Date de sortie : 2 novembre 1997 (Europe)
Nombre de joueurs : 1-8 joueurs
Style de jeu : Combat
Durée de vie : Environ 2h pour le mode Transformation
Côte au 03/11/16 : Environ 10€ en complet et bon état

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