Si la série des Legend of Zelda est probablement une des plus réussies et prolifiques de toute l’histoire du jeu vidéo, retrogaming comme actuel, qui l’a amenée à couvrir tant d’années par ses nombreux opus, les fans absolus comme les amateurs occasionnels s’entendent pour dire que l’apogée de la série s’est trouvée dans les années 90’s, lorsque sont apparus les quasi-parfaits A Link to the Past (SNES, 1991), Ocarina of Time (N64, 1998) et Majora’s Mask (N64, 2000). Si ce dernier est peut-être celui que l’on cite rarement en réponse à la question « Quel est pour vous le meilleur épisode de Zelda ? », il est incontestablement le plus sombre et énigmatique.
D’ailleurs, la plus grande et tenace théorie de toute la série se porte sur l’épisode Majora’s Mask, où de nombreux gamers ont cru lire la récit de la mort de Link, dans une des suites possibles à Ocarina of Time : mort et folie omniprésentes, personnages ténébreux et mélodies mélancoliques ne font qu’appuyer cette théorie qui n’a jamais été officiellement réfutée par Nintendo ou Shigeru Miyamoto.
Le flou et l’atmosphère oppressante qui englobent Majora’s Mask sont de véritables cadeaux pour les esprits féconds qui souhaitent développer d’avantage sur l’histoire ténébreuse du dernier épisode de Legend of Zelda sur Nintendo 64. Le studio américain Ember Lab en fait partie, et nous a proposé fin novembre 2016 un véritable petit bijou : un court métrage d’environ 4min30 sur les prémices de l’aventure, la rencontre entre les personnages-clés Skull Kid et le Vendeur de masques, nommé Terrible Fate.
Un Skull Kid plus vrai que nature
Si on retrouvera évidemment l’antagoniste principal de Majora’s Mask, le pauvre enfant perdu de la forêt Skull Kid avec ses deux fées Taya et Tael, on y retrouvera également le tantôt amusant, tantôt terrifiant Vendeur de masques, possesseur du masque de Majora au début du jeu.
On se régalera de remarquer les allusions et références au jeu tout le long des trop courtes 4 minutes que dure Terrible Fate : l’orgue du Vendeur de masques avec lequel il vous apprend la mythique « Song of Healing », son sac à dos recouvert de masques, disposés dans l’ordre exact dans lequel ils apparaissent dans le jeu, ou même le titre du film, faisant évidemment allusion à la plus célèbre phrase de tout Majora’s Mask : « You have met a terrible fate, have’nt you ? » et sa triple signification qui laissera un flou éternel dans l’esprit des joueurs.
Je vous propose de vous délecter ci-dessous de ces 4min30 de pur bonheur, disponible en plusieurs définitions allant jusqu’à la 4K si vous avez la chance de disposer d’un écran compatible, et cela en boucle pour ne rien rater des détails.
Vidéo : Majora’s Mask Terrible Fate par Ember Lab
Si vous avez apprécié le formidable travail de Ember Lab avec leur Terrible Fate, vous pouvez vous rendre sur le site officiel de la vidéo, où vous attendent en sus une OST de 10 chansons inédites téléchargeable gratuitement, composée pour l’occasion. De quoi faire assurément durer le plaisir un petit peu plus longtemps…