Nigel Mansell’s World Championship Racing – Super Nintendo, Mega Drive
Un jeu de course à la première personne sorti d’abord en 1992 sur Amiga et Amstrad, puis en juillet 1993 sur Nes, Super Nintendo et MegaDrive. C’est la version 16bits qui nous intéressera aujourd’hui, dont le jeu sacre la victoire du pilote britannique Nigel Mansell comme champion mondial de F1 en 1992.
Nigel il roule vite, Nigel il roule bien !
Vous l’aurez compris, la star du jeu c’est Nigel Mansell, pilote britannique de Formule 1 et d’Indy Car, que seuls les vieux briscards comme moi se souviendront. Notre pilote moustachu fut sacré en 1992 lorsqu’il remporta le championnat mondial de F1, explosant littéralement plusieurs records, dont le nombre de pôle positions et de victoires, et le faisant ainsi entrer dans le panthéon des plus grands coureurs automobile des années 1990.
L’engouement pour ce sportif, alors célèbre, fut tel que la même année, un jeu de course dont il fut le héros fut sorti, principalement sur consoles informatiques, dont l’Amiga 500 et l’Amstrad CPC. Ce n’est qu’un an après qu’il fut adapté pour des consoles plus répandues, dont la Nes pour la version 8bits, la Mega Drive et la Super Nintendo pour la version 16bits.
Le jeu retrace donc logiquement la saison 1992, avec 16 circuits aux quatre coins du Monde, avec comme adversaires 11 autres pilotes tout aussi célèbres pour l’époque (dont G. Berger, M. Schumacher, J. Alesi ou encore Mika Häkkinen) dont le seul pilote jouable sera notre souriant Nigel. Bah oui, les moustachus avaient la cote dans le jeu vidéo des années 1990…
Un championnat de F1 chaud bouillant sur console oldie
Bon, si vous ne supportez absolument pas le pilote britannique, le jeu vous propose tout de même de modifier le nom du coureur, ainsi que son pays; à vous de voir si vous préférez garder l’esprit du jeu ou plutôt jubiler devant une victoire de « Nono93 », ou même offrir enfin à Sébastien Bourdais une image de son nom situé à la première place d’un Grand Prix. Mais par contre, attendez-vous à rouler de force dans le cockpit d’une Renault-Williams; ça tombe bien, c’est que qui se faisait de mieux dans ces années-là.
Le jeu vous propose deux moyens de courir : soit en course simple en choisissant votre circuit, soit en championnat, avec la liste prédéfinie des étapes, et sans possibilité de refaire une course évidemment. Pour chaque course, il est par contre possible de courir les qualifications, afin de tenter d’obtenir une bien pratique place en pôle position; attention néanmoins, vous n’aurez qu’un tour pour vous qualifier ! Vous pourrez quitter le mode après chaque course, puisqu’un password vous sera remis pour chaque étape.
Le déroulement de la course se fait de manière logique sur plusieurs tours, selon la longueur du circuit, mais rarement en dessous de 7 tours. Cette distance vous obligera probablement à passer au moins une fois au stand, pour changer vos pneus notamment.
Les pneus demanderont justement une bonne gestion, puisque trois types sont disponibles : durs, souples et de pluie. Parce oui, il ne fait pas toujours beau chez l’ami Nigel, même s’il est assez étonnant de se prendre une violente rincée en plein GP de Mexique… Mais la météo changeante apporte un plus au jeu et au gameplay.
Ce qui est également observable et agréable, c’est la possibilité de modifier votre voiture avant chaque course : même si cela ne concerne que quelques pièces, les puristes apprécieront de pouvoir personnaliser leurs réglages selon le circuit.
Vous aurez donc le choix entre trois types d’ailerons (faiblement inclinés, moyennement et fortement), trois types de pneus (souples, durs et pluie) et la boîte de vitesse (courte, moyenne, longue), et évidemment le passage des vitesses automatique ou manuel.
Faire la course ou s’entraîner à la faire
Mais Nigel Mansell ne sera pas là que pour conduire la Williams-Renault à travers les divers circuits proposés : le pilote est également présent pour confier ses conseils et faire de vous un vrai champion.
Le mode « Mansell’s Advice » (le conseil de Mansell, pour ceux qui se seraient pas bilingues…) vous permettra de recevoir les conseils du moustachu à grande vitesse pour chaque circuit, d’abord grâce à un petit texte (en anglais, évidemment…), mais aussi au cours de l’évolution sur le circuit, avec l’indication de vitesse idéale à avoir pour chaque virage, et le visage digitalisé de notre champion qui vous observe, prêt à vous coller une fessée pour chaque sortie de piste, et des conseils incompréhensibles et criés, que doivent être « gauche ou droite » ou « freine ou accélère ».
Afin de finir sa formation, il vous sera possible de profiter d’un mode entraînement de quatre tours sur le circuit de votre choix; attention néanmoins, vous serez bridés sur les deux premiers tours à une vitesse maximum afin que vous appreniez d’abord le circuit avant de foncer tête baissée. Sage décision.
Un jeu plus arcade que simulation
Le jeu se présente tout de même comme relativement facile : la conduite est simple, la voiture colle bien au plancher, roule vite et possède largement assez d’accélération pour ne pas avoir à souvent changer de vitesse, même après s’être pris un concurrent (bah oui, Renault n’allait pas cautionner un jeu où sa voiture est un veau…).
Les options proposent bien un mode simulation, mais celui-ci s’avérerait… presque plus facile que le mode arcade ! La F1 tourne mieux, et même si les risques de sous-virage sont plus grands, on a l’impression que la voiture se pilote mieux. Bon OK, quand on s’est tué des heures sur les actuels Gran Turismo et autres Forza, ce genre de jeux doit forcément paraître aujourd’hui un peu facile !
Mais attention, la victoire n’est pas pour autant assurée : les adversaires sont têtus, et ne rateront pas la moindre de vos fautes pour prendre le dessus. De plus que la conduite à la première personne pourra en désaxer plus d’un, notamment celui qui préfère regarder le paysage…
A ce propos, on remarquera que si les décors ne sont ni laids ni appliqués, ils manquent de détails et de cohérence. Lors du GP de Monaco, on se retrouve en effet sur les bords de mer, avec les immeubles de la principauté en fond, mais… la piste est entourée de champs. Bah, vous n’êtes pas venu pour faire du tourisme, mais pour vous concentrer sur l’asphalte.
Les graphismes des voitures sont également globalement bien réalisés, et on appréciera quelques petits détails comme les mains de Nigel Mansell qui tournent le volant lors de virages, et les rétroviseurs qui affichent bien, avec quelques pixels de couleurs, la présence d’une voiture sur vos talons. C’est qu’il est temps d’accélérer pour gagner et rendre hommage à ce grand sportif que fut Nigel Mansell !
Les meilleures enchères pour Nigel Mansell’s WCR sur SNES :
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Informations techniques
Développeur : Gremlin Interactive
Date de sortie : Juillet 1993 (console 16bits)
Nombre de joueurs : 1 joueur
Style de jeu : Course automobile
Durée du vie : Comptez environ 12 minutes par circuit, qualifications comprises. Donc environ un peu plus de 3h pour le championnat complet.
Cote de prix au 20/9/2011 : 5€ en loose, 10€ en complet (selon état)