Duke Nukem 3D – PC / PS1 / N64
Parmi les héros bien « badass » du retrogaming, certains se distinguent plus que d’autres. L’un des plus emblématiques est sans conteste Duke Nukem, le gros bras à l’américaine qui a fait couler autant de sang que d’encre, pour le bonheur des amateurs de FPS et de jeux pas trop « lisses »…
C’est en 1996 que les gamers sur PC découvrent un nouveau FPS venant rejoindre Wolfenstein, Shadow Warrior ou Doom : Duke Nukem 3D, un FPS a priori sans véritables prétentions, qui propose d’incarner un héros déjà connu du jeu vidéo, Duke Nukem, déjà aperçu dans des jeux en 2D, plutôt à tendance plate-forme et cartoon.
Les règles du jeu ont ici changé : dans un monde en 3D, en vue première personne, vous vous lancez à l’assaut des plus ignobles têtes d’aliens que la Terre a pu recevoir, et pas vraiment pour leur souhaiter la bienvenue. Et les bises se feront à coup de chevrotine.
Duke Nukem 3D, c’est pas pour les p’tits enfants
Vous démarrez donc votre périple, que vous ne savez pas s’il sera long ou bref, sur le toit d’un immeuble. Parce que commencer dans une rue, c’est trop mainstream pour le Duke.
Assez rapidement, vous rencontrez vos charmants amis : des extraterrestres, tous plus laids les uns que les autres, et nés pour tuer. Vous voyez le genre : des têtes de vipère, des monstres globuleux, même des sangliers bipèdes, bien évidemment armés jusqu’au dents, peuplent les rues de cette ville et ses bâtiments. Pas totalement non plus, vu qu’en tant que mec virile, le Duke se débrouillera de croiser régulièrement de jolies pépètes en (très) petite tenues… et en très gros pixels. Bah ouais, on est en 1996 les mecs.
Soyez rassurés, Duke Nukem se doutait que l’accueil ne serait pas agréable, et ne pinaille donc pas sur quelques cracheurs de feu et de plomb pour apprendre la politesse à ces charmantes bébêtes, et de la manière la plus cruelle possible.
Vous vous en doutez, Duke Nukem 3D combine ce qu’il se fait de plus simple dans le monde du FPS : des flingues et des cibles mouvantes par milliers. Ce qui est agréable dans ce jeu, c’est qu’on a pas à attendre pour avoir du gros calibre : si vous débutez le jeu avec un flingue tout ce qu’il y a de plus correct, vous mettrez très rapidement la main sur ce qui fait le bonheur d’un gamer. Shotgun, lance-grenade ou gatling deviennent rapidement vos alliés, surtout après seulement quelques courts niveaux.
Parce qu’il n’y a rien de plus décevant, et même si c’est encore de mise aujourd’hui, que le vieux schéma « après le prochain boss, tu gagnes une arme grave mieux ! », et se retrouver avec effectivement une arme de destruction massive… mais contre des ennemis bien plus puissants, et ne vous offrant, au final, une puissance de feu quasiment identique. Au moins, sur Duke Nukem 3D, on jubile.
Un jeu retro sans cervelle, à part sur les murs
Mais si Duke Nukem 3D offre du vrai plaisir à nos sens animaux en quête de violence, les capacités héritée de nos évolution ne nous seront que de peu d’utilité.
La quasi-totalité des niveaux revient pratiquement au même shéma : explorer, zigouiller, encore explorer, encore zigouiller, tomber sur une porte fermée, chercher la clé, zigouiller, revenir… Pour ceux qui détestent l’incessant balet des aller-retour dans les niveaux en quête d’une clé ou d’une manivelle, passez votre chemin.
On joue vraiment essentiellement avec les mains, les gâchettes et les muscles à Duke Nukem 3D. Il peut vous arriver d’avoir une courte énigme, mais souvent plus agaçante qu’amusante. Ne comptez ainsi pas sur une difficulté orientée sur l’intellect.
Par contre, vos réflexes vous seront bien plus utiles : Duke Nukem est un gars solide, mais, comme tout humain, il n’apprécie pas vraiment les coups de chevrotines. Et là, il y en a beaucoup.
Imaginez : Sur une barre de vie de 100 points, un coup de shotgun tenu par un de ces lâches sangliers bipèdes, qui n’hésiteront pas à vous tirer dans le dos, vous coûtera 20 point, soit 1/5e de votre espérance de vie ! Si vous n’êtes pas assez rapides à détecter la bande de cochons qui vous tombent dessus au détour d’un couloir, vous limitez ainsi très grandement vos chances de terminer sainement le niveau actuel…
Duke Nukem 3D n’est pas un jeu facile : les ennemis, à défaut d’être malins, sont rapides, forts et souvent précis. Si le jeu vous donne rapidement en mains ce qui se fait de plus destructeur comme armes à feu individuelles, c’est pas pour rien… Mais ce bon vieux Duke est résistant et aime faire ce qu’il maîtrise le mieux en ce bas-monde : dézinguer de l’alien. Et nous aussi.
Le conseil de Retro-Games.fr
Ce test a été réalisé sur la version Megaton de Duke Nukem 3D, une réédition du célèbre FPS sur PS3 et PS Vita. Si les graphismes ont été très légèrement lissés, on retrouve l’essentiel de ce qui a fait la gloire de ce jeu, ainsi que des vrais graphismes rétro.
Le sentiment de ne pas jouer directement à la version originale se fait vite oublier, en plus du plaisir de voir la durée de vie rallongée de quelques heures avec l’addition des DLC de l’Atomic Edition. N’hésitez donc pas à vous orienter sur cette version au plaisir original et au rapport qualité / prix intéressant.
Merci à Cosmocover et à Devolver Digital / 3D Realms pour la version presse de Megaton Edition.
Les meilleurs prix pour Duke Nukem 3D
En version dématérialisée « Megaton Edition » sur Steam : [button link= »https://www.g2a.com/r/dukenukem3d » type= »big » newwindow= »yes »] Acheter moins cher sur G2A[/button]
En version classique sur PS1 :
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Editeur / Développeur : 3D Realms / GT Interactive
Date de sortie : 1996
Nombre de joueur : 1 joueur
Style de jeu : FPS
Durée de vie : Environ 10h (original) ou 14h (avec DLC)
Côte au 21/03/2015 : 6€ (PC) et 14€ (PS1, en complet)
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