Songbird Symphony

Songbird Symphony – Steam, Switch, PS4

Du gore, des muscles huilés façon 90’s, des répliques cinglantes, du sang et du boob en VR…
Si tout ceci vous fatigue un peu et que vous souhaitez passer à complètement autre chose, Songbird Symphony peut vous intéresser.
Jeu de rythme / plate-forme sorti du cul d’un ange ou pet foireux, voyons ce qui nous attend dans ce test.

La symphonie du chant d’oiseau

Une de vos premières vues…

Petit ovni, Songbird Symphony (on va dire SBS) vous met dans la peau de Piou, un petit oiseau, dès ses premiers instants.
Et ce n’est pas une façon de parler, le jeu vous fait sortir de l’œuf littéralement.
Vous êtes recueilli par tonton paon, qui vous apprend votre première note et vos premiers pas.
Façon vilain petit canard, Piou se rend bien compte qu’il n’est pas comme les autres.
Suivant les conseils de son père adoptif, il va demander de l’aide à l’oiseau le plus sage de la forêt, le Hibou.
Ce dernier lui promet de l’aider à retrouver son espèce, et ses parents, mais il lui faudra pour ceci utiliser un artefact ancien animé par des chants d’oiseau.

La musique a une importance primordiale dans ce monde de volatiles, et Piou étant capable du rare don d’apprendre instantanément les chants des autres oiseaux, il accepte tout de suite.
C’est ainsi que, dans la bonne humeur, vous allez partir en quête de chansons et de votre place dans le monde !

Non mais cette démarche !

Une fois de plus, le jeu étant très court (cf. Katana Zero), je préfère ne pas en dire plus pour ne pas en gâcher la surprise.
Je dirai simplement que, même si on peut prévoir l’histoire, on est quand même entraîné par la suite.
Puis, franchement, c’est vraiment bon enfant, super chou, et super marrant. On passe un bon moment et on s’attendrit (les plus sensibles d’entre vous hurleront un « JE CHIALE PUTAIN » des familles).

Canard boiteux ou sous stéroïdes ?

Il faut réussir à suivre quand l’écran se remplit…

Côté prise en main, Songbird Symphony est très permissif. Les cui-cui (que vous pouvez spammer), les sauts et les vols planés répondent au doigt et à l’œil, je m’y suis peu repris pour les phases de plates-formes.
Sans avoir le rendu des cadors du genre, ça se laisse jouer sans aucun souci. Les quelques énigmes qui demanderont à pousser des caisses pourront être à la fois capricieuses (PUTAIN ELLE EST SUR LE PIXEL POURQUOI ELLE BOUGE PAS !!) ou très permissives (ah, ben si ça passe en fait).

Le jeu conjugue assez bien le côté rythmique avec la plate forme. Je suis un peu partagé sur cet aspect. N’étant pas un grand habitué des jeux de rythme, j’ai quand même pris plaisir. Enfin…
Le jeu commence facilement, avec une seule note à taper en rythme. On en apprend rapidement une deuxième, et tout s’enchaîne.
Pour casser la monotonie, les schémas changent à chaque « zone ». On passe donc d’un truc très basique (une note, une bulle qui s’illumine quand il faut appuyer dessus) à quelque chose de plus fourbe (5 notes, avec des notes prolongées, avec un mouvement circulaire, des clignotements…).
C’est à la fois louable, parce qu’on a pas le temps de s’ennuyer, mais à la fois très frustrant. Ayant fait le jeu sur switch, j’arrive difficilement à appuyer précisément sur plus de deux touches contiguës. On ne peut pas trop se fier non plus à la hauteur des notes, puisque Piou n’a pas la même voix que les autres oiseaux.

Il y a de plus quelques problèmes de lisibilité, ce qui a pour conséquence de se faire enchaîner sur une quinzaine de notes de suite sans rien comprendre et en bashant les boutons.

Les énigmes seront souvent à base d’interrupteurs.

Fort heureusement, Songbird Symphony est permissif. Je me rappelle avoir raté environ 200/800 notes sur un morceau, et avoir obtenu le rang « B »…
On pourra rejouer les musiques pour tenter de maxxer son score, mais n’étant pas très client de la chose, je n’en ai pas eu envie !
Certaines petites combinaisons de notes feront bouger le décor pour vous donner accès à la suite de la zone. On trouve en général assez facilement la suite de la zone.
Des petites quêtes secondaires vous proposent de ramener des plumes à leurs propriétaires pour débloquer des dialogues supplémentaires.

Prise en pattes

Visuellement, Songbird Symphony a sa propre identité et rajoute des détails amusants tout le temps, sans tomber dans l’excès (Le fou de bassan qui se la joue Salt Bae, l’oncle paon qui roule du croupion à la fin de sa danse…). On est clairement pas dans le photoréalisme mais tout est agréable à l’œil et dégouline un peu de guimauve.

Vous l’aurez compris, le jeu n’est pas exempt de défaut mais aucun qui ne soit inacceptable pour vous permettre d’arriver à la fin du jeu. On passe un bon moment, mignon, sans prise de tête, et ça fait du bien.
C’est typiquement le genre de jeux que vous pourrez jouer à côté de jeunes enfants sans risquer des syndromes post traumatiques ou des situations délicates.
Pas d’effets stromboscopiques, de violence ou de gore. Rajout amusant, le jeu propose même des sous titres pendant les chansons pour pouvoir chantonner par dessus.

Le chant du cygne ?

Quelques mots sur la musique tout de même ! Toujours entraînante, elle sait mêler ce côté mignon en suivant le feeling des scènes que vous suivrez : tantôt émouvante, tantôt amusante, voire inquiétante. Le coup du casoar craintif et émotif, des kookaburras rieurs, ou même le thème principal s’enchaînent sans forcer.

Une séquence de gameplay en direct

En quelques mots, Songbird Symphony est un jeu très mignon, à la direction artistique agréable, avec pour seul défaut un petit souci de lisibilité pendant certaines phases rythmiques, les quelques heures de jeu s’engloutissent rapidement. La permissivité de l’aventure fait qu’on est challengé mais à aucun moment frustré, et l’histoire est assez courte pour qu’on ait envie de voir la fin sans avoir à se forcer.
De plus, reste à noter que j’ai testé le jeu sur switch, sur un écran plus grand et avec des touches de clavier par exemple, la maniabilité sera peut être meilleure.

Pour apprécier pleinement le jeu, je vous conseille de le prendre comme un petit conte sympa, et surtout de pouvoir jouer à volume raisonnable !

Merci à Joysteak Studios et PQube pour la version test.

Informations Techniques

Développeur : Joysteak Studios
Éditeur : PQube
Date de sortie : 25 Juillet 2019
Nombre de joueurs : 1 joueur
Style de jeu : Action / Plates-formes
Durée de vie : environ 5 heures
Cote au 29/05/2019: 15 euros sur Steam / PStore / Nintendo eShop.

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