NeoRetro Test : Rayman 1 VS Rayman Origins

par Mathieu

 

Rayman sur PS1 et Rayman sur PS3 dans OriginsRayman 1 (Playstation – PC) et Rayman Origins (PS3, XBox360, Wii)

Seize ans après sa création par l’esprit fertile de Michel Ancel, et après plusieurs années dans l’ombre des Lapins Crétins qui naquirent grâce à lui, Rayman explose à nouveau le monde du jeu vidéo avec Origins, renouveau annoncé du 2D. Un pari osé à une époque où la course au réalisme se fait de plus en plus pressante dans le monde vidéoludique… mais qui avait déjà été relevé (et gagné!) par Ubisoft en 1995 avec la  sortie du premier opus sur PC et Playstation.

Rayman Origins : la résurrection d’une icône du jeu vidéo

Nombreux sont ceux qui se souviennent de Rayman, sympathique petit personnage androïde, pour avoir joué au premier opus sorti en 1995 sur Playstation PSX, PC CD-Rom, Sega Saturn et autres consoles relativement délaissées… Son papa, le génial Michel Ancel, aujourd’hui reconnu comme un des plus grands artistes du jeu vidéo français aux côtés d’Eric Chahi (Heart of Darkness, Another World) ou de Frédérick Raynal (Alone in the Dark), avait fait le pari de lancer un jeu 2D à une époque où les technologies permettaient le développement des premiers jeux en 3D, et où la 2D avait déjà la réputation de gameplay ringard. Un pari que tous admettront comme réussi, puisque Rayman s’est écoulé à plus de 4 millions d’exemplaires, sur tous supports, à travers le monde…

 

Screenshot du jeu video Rayman 1 sur Playstation 1

Un jeu en 2D habilement travaillé avec effets 3D

Rayman avait alors le vent en poupe, puisque l’amusant personnage démembré était pressenti pour devenir la mascotte de la PS1 (ce qu’elle fut en partie), et qui se retrouva dans nombre d’autres jeux à sa gloire, à commencer par Rayman 2 : The Great Escape, sorti en 2000 sur Playstation et cette fois-ci en 3D. Malgré le succès du premier opus en 2D, tous les jeux mettant en scène Rayman, de plateforme, course (Rayman M), sport (Rayman Golf) au autres, se feront dès à présent en 3D. Un choix qui ne fut peut-être pas le plus judicieux qu’eut fait Ubisoft, puisque le petit personnage se fit de plus en plus discret… jusqu’à ce jour terrible, où une bande de rongeurs au QI d’une gomme lui vola la vedette.

 

Fin 2006, Ubisoft offrit un nouveau Party Game (tels que Mario Party, Crash Bash…) pour la Wii, avec Rayman contre les Lapins Crétins, où notre sympathique héros devait lutter contre des ennemis plus bêtes que lui. Plus bêtes, pas si sûr : les Lapins Crétins apparurent par la suite dans de nombreux autres jeux, mais sans celui qui les avait lancé… Et la reconnaissance ?! Reste que notre ami Rayman se fit discret jusqu’à sa résurrection, ou plutôt sa renaissance : Rayman Origins, sorti fin 2011 sur PS3, XBox360 et Wii.

 

Un bon choix de la part de Michel Ancel et de tous ses acolytes d’Ubisoft ? Probablement, au vu des remous médiatiques que le jeu suscita, dès son annonce.  Un jeu en 2D, à l’image du premier opus, qui surfe sur la vague de cette « nouvelle 2D » que d’autres avant lui avaient expérimenté, parfois avec succès, à l’exemple de Donkey Kong Returns sorti un an auparavant.

 

Rayman Origins : la vraie résurrection de Rayman ?

Le génial Michel Ancel s’est donc lancé dans le pari d’offrir une nouvelle vie à son héros phare, Rayman, en reprenant les ingrédients qui ont fait le succès du premier opus, sorti 16 ans auparavant : un héros sympathique, un univers immersif, un gameplay accrocheur… et du fun. Et le fun semble justement être l’ingrédient principal de la recette de Rayman Origins.

 

Imaginez : un retour à la 2D bien ficelé, avec des graphismes bourrés de couleurs, imaginés dans un aspect BD / dessin animé, sans pour autant tomber totalement dans des affres du Cell Shading Les décors héritent de la même délicatesse, avec un travail précis et efficace, tout comme les personnages qui y prennent vie. Un boulot de pro, assurément.

 

Ces changements suffiront-ils à proposez un Rayman Origins aussi novateur que son illustre ancêtre ? Assez bavassé… Test.

Frise de Rayman dans différentes situations

 

Graphismes : Rayman propose révolution et délicatesse

Rayman 1 : Arrivé en 1995 sur PC ainsi que sur la toute première et récente console de Sony (aussi sur les aujourd’hui défuntes Sega Saturn et Jaguar, la console des ados de Neuilly), Rayman tente directement la claque en version 32bits. Il faut dire que le petit bonhomme, sorti de l’imaginaire de Michel Ancel et de son équipe d’Ubisoft, pose ses pieds sur les prémices du 3D. Pas facile de se faire un nom.

 

Un boss dans le jeu Rayman 1 sur Playstation

Couleurs et fluidité sont au rendez-vous de Rayman

Mais Ubisoft fait le choix de garder l’aspect 2D pour son jeu. Pari osé, puisque les consoles de nouvelle génération (PS1, Nintendo 64, Saturn, Jaguar et même PC) s’engouffrent, tant bien que mal, dans l’aventure du 3D. Et parfois avec une très grande réussite, puisque Mario 64, sorti en même temps que la Nintendo 64, est le pari remporté d’offrir un jeu beau, bon et exploitant très tôt les capacités de ces nouvelles consoles.

 

Pourtant, Rayman ne se montre pas totalement étranger à ces nouvelles possibilités offertes. En conservant l’aspect 2D, Ubisoft réussi à intégrer profondeur de champ, sprites et fluidité. Les niveaux sont pleins de couleurs, utilisant ainsi à fond la palette offerte par les 32bits de la Playstation, et les contours des personnages, comme des décors, se fait nette et précise.

 

Rayman frappe donc un grand coup : en conservant les qualités démontrées du jeu en 2D, le petit héros de Michel Ancel passe une jambe dans le monde du 3D et de la « next-gen » en exploitant à fond les possibilités offertes, ce qui présente alors le jeu comme résolument moderne. Un tour de force probablement à l’origine du succès du soft… mais pas seulement.

 

Rayman Origins :  Nous sommes en 2011, et les consoles ultra puissantes, PS3 et XBox 360 en tête, ont déjà démontré tout leur potentiel à travers des jeux d’une qualité graphique sans pareil. Difficile alors de se démarquer lorsque le studio concurrent présente un jeu encore plus réaliste seulement quelques mois après la sortie de votre soft.

 

Le niveau du coffre dans Rayman Origins sur PS3

2D et bon moteur graphique offrent un rendu de qualité

Un autre problème se pose : depuis Rayman 1, Ubisoft n’a proposé pour son petit héros sans bras que des jeux en 3D, abandonnant la « 2D dynamisée » malgré son succès. Quel choix faire alors pour le retour de Rayman après son absence de plusieurs années et la réussite de ses meilleurs ennemis, les Lapins Crétins ? Conserver la 3D utilisée sur de nombreux opus, mais se battre à mort pour se faire un place, ou revenir à la 2D, c’est-à-dire aux « Origins » ? Le choix du nom du soft nous donne la réponse.

 

Un choix qui se montre très judicieux, comme d’habitude pour les productions de Mr Ancel. Premièrement parce que la 2D permet de se démarquer des superproductions en 3D qui s’enchaînent, permettant ainsi un rendu original sans être vieillot… comme ce fut déjà le cas pour Rayman 1 en 1995. Deuxièmement, parce que la mode du retro-gaming se fait de plus en plus prés(s)ente, et avec elle la demande de jeux emblématiques des années 1990. D’autres studios et éditeurs l’ont compris, et ont mis en route d’importants projets, comme Donkey Kong Country Returns pour Nintendo, ou des reboots tels que Tortues Ninjas : Turtles in Time. Enfin, rappelons que le jeu se nomme « Rayman Origins », et il serait dommage de faire défaut à ses racines…

 

Le boss oiseau dans le jeu Rayman Origins sur XBox360

Une petite mention spéciale pour le design des boss

Ubisoft nous livre donc un nouvel opus des aventures du lutin sans membres dans un univers 2D riche et original. Le rendu de type dessin/aplats est d’une qualité indiscutable, et les développeurs ont su faire travailler la palette de couleurs qu’ils avaient à disposition. 

 

On ajoutera à cela un level design particulièrement travaillé avec des niveaux variés, des décors riches et des personnages issus d’une imagination digne des meilleurs conteurs. Un amoncellement d’ingrédients qui amènent à un cocktail enchanteur : le jeu est immersif, étonnant, constamment renouvelé, soutenu par une bande son aux petits oignons. Hormis quelques petits bugs ponctuels du moteur graphique (essentiellement au second plan), on peut parler de chef d’œuvre visuel. Ni plus, ni moins.

 

Vainqueur du round : ex-æquo

Bien que Rayman Origins possède un univers riche et original, les prouesses techniques, mais surtout les risques pris par Ubisoft lors de la sortir de Rayman 1 valent bien de placer le soft de 1995 au même niveau que celui de 2011.

Frise de Rayman dans différentes situations

Jouabilité et gameplay : Rayman s’entend si bien avec la 2D

Rayman 1 :  Bien que tentant de s’écarter des vieux jeux de plate-forme propres aux consoles 16bits, notamment grâce à une résolution graphique novatrice, Rayman 1 a tout de même gardé les bases essentielles du genre.

 

Un niveau avec le moustique dans Rayman 1 sur PS1

Les niveaux à dos de moustique ponctuent l’aventure et enrichissent le gameplay

On évolue donc dans différents niveaux (forêt, montagne, monde musical fantastique…), sautant de plate-forme en plate-forme, éliminant au détour quelques ennemis grâce au saut (un classique du genre) ou via son mythique poing-chargé, acquis au cours de l’aventure. Par la suite, Rayman pourra également utiliser d’autres pouvoirs et capacités pour évoluer à travers les niveaux : planer, se balancer à des crochets, glisser… et même chevaucher un moustique.

 

Les énigmes sont inexistantes, ainsi que tout aspect violent; on reste consciencieusement dans les règles du jeu de plate-forme, intelligemment étoffés grâce aux pouvoirs du petit bonhomme. Néanmoins, on regrettera une réelle insuffisance au niveau de la maniabilité, qui vient un peu plomber les qualités du soft.

 

Si Rayman 1 reste tout de même bien fluide pour l’époque, on s’ennuiera premièrement d’une certaine lenteur d’évolution à travers le niveau : Rayman est lent, pataud et lourd. Ses gestes sont souvent imprécis, et il est difficile de doser certains sauts, qui demandent pourtant à être précis. A cela ajouter certains défauts des textures, dont le principal, récurrent dans les jeux du genre, est le « syndrome de la savonnette ». Il ne sera donc pas rare qu’atterrir sur le coin d’une plate-forme entraîne Rayman tant bien que mal dans les abysses, augmentant la difficulté déjà bien élevée du soft. Mais ça, c’est un autre sujet…

 

Rayman Origins : Si Rayman 1 osait faire perdurer la tradition du 2D dans une époque où la 3D révolutionnait le jeu, Rayman Origins propose à des joueurs submergés par les softs 3D de repiquer dans un mode de jeu abandonné (ou presque) depuis longtemps.

 

Pari relevé avec brio, Mr Ancel. Un gameplay riche, varié et d’une précision étonnante. Rayman conserve ici ses pouvoirs légendaires (frapper, planer) ajoutés à quelques idées de très bons sens, tels que sprinter, courir et/ou rebondir sur les murs, plonger… Des actions simples qui pourtant enrichissent le gameplay de Rayman Origins encore et encore.

 

Le jeu Rayman Origins est jouable à 4 personnes

Jouer à 4 est plus fun, mais pas forcément plus facile !

On retrouvera d’ailleurs Rayman dans des niveaux « clins d’oeil », tels que les étapes à dos de moustique, mais également dans de nouvelles situations, tels que nageant dans les fonds marins ou planant entre les nuages grâce aux courants d’air.

 

La maniabilité de Rayman, comme des autres personnages jouables (Globox, les Ptitzètres…) est tout simplement parfaite. Rares sont les écarts de comportement des personnages, la direction est précise, la latence inexistante. D’un côté, cette maniabilité sans faille est presque nécessaire, tant certains niveaux demandent technique et réactivité.

 

Dernier point, et non des moindres : contrairement à son aïeul, Rayman Origins est jouable jusqu’à quatre. Un argument de vente qui pèse, surtout à une époque où certains New Super Mario Bros et autres légendes du jeu vidéo permettent également à plusieurs joueurs de coopérer hors-ligne. Le jeu n’en devient que plus amusant, mais pas plus aisé pour autant…

 

Vainqueur du round : Rayman Origins

Malgré le succès de Rayman 1 et sa qualité indiscutable, Ubisoft et Michel Ancel se sont ici dépassés : maniable, riche, frais et convivial, Origins est un véritable chef d’œuvre du gameplay.

Frise de Rayman dans différentes situations

Durée de vie et difficulté : le plus dur n’est pas le plus long

Rayman 1 : Comme avancé lors de ma précédente partie, Rayman 1 hérite d’une difficulté réellement poussée. A la différence de son homologue italien chez Nintendo, Rayman jouit de points de vie, et ne meurt donc pas au premier contact (hors chute dans un trou ou autre piège létal). Mais malgré ceci, vos vies vont s’envoler comme une nuée d’hirondelles en automne.

 

Deux types de bonus à ramasser dans Rayman 1 sur PS1

Bien qu’existants, les bonus à ramasser seront tout de même insuffisants

Avec seulement 3 points de vie (au départ), quelques vies et pas plus de continues, le panneau de Game Over viendra vite se présenter à vos yeux. Surtout que perdre de la vie est bien souvent faite de manière frustrante : piège inévitable, saut mal calculé, ennemi caché… Au final, on se lasse assez vite de ce système, qui vous obligera à recommencer certains niveaux (voir le jeu !) maintes fois.

 

Et ne comptez pas sur les bonus à récupérer pour vous sauver la mise : les points de vie sont rares, les vies encore plus (et presque inatteignables !), et les petites boules bleues à ramasser (l’équivalent des pièces chez Mario) donnent une vie par tranche de 100… mais pour atteindre ce nombre, il va falloir s’accrocher.

 

Le jeu tient tout de même le joueur occasionnel en haleine pendant une petite dizaine d’heures, plus pour les affamés du 100%. Mais jusque là, il faut avoir du courage, de la volonté et de l’envie. Parce qu’une difficulté peut être frustrante si elle est mal gérée, comme c’est le cas ici, mais pouvant aussi augmenter l’intérêt d’un jeu… comme c’est le cas pour Origins.

 

Rayman Origins :  Et là, la difficulté a du bon, elle est même jouissive ! Même si le jeu n’est pas foncièrement dur, la gestion de la croissance de la difficulté est parfaitement maîtrisée, et on découvre des niveaux complexes, dynamiques et tout simplement passionnants.

 

Rayman en bulle dans le jeu Rayman Origins

A chaque contact, le personnage se transforme en bulle qu’il est possible de réanimer

Exit le système de points de vie, comme de vies : Rayman meurt à présent dès le premier contact, ou avec un sursis si un petit cœur a été ramassé. A deux, le personnage se transforme en « bulle PNJ », que le co-équiper peu réanimer s’il la perce avec un saut ou un coup. Mais les vies sont illimitées, et ne plus avoir à crainte le panneau de Game Over est finalement plus intéressant, et on se permet plus de fun dans le gameplay.

 

Tant mieux d’ailleurs, puisque certains niveaux vous demanderont de recommencer maintes fois, parfois depuis le début. Courses effrénées, pièges vicieux, réflexes à la Lucky Luke… la difficulté est omniprésente, mais ne vient en aucun cas plomber le plaisir de jeu. En gros, plus on perd, plus le défi se fait pressant, plus on aime. Cocasse, isn’t it ?

 

La durée de vie du jeu vient également rentabiliser l’achat : une quête principale demandant environ 10h de jeu, des quêtes annexes (collecte de lumiz, recherche de tous les electoons, contre-la-montre…) qui font doubler la durée de base du soft. Et surtout, un réel plaisir jusqu’à la dernière seconde de jeu. Et ça, c’est la classe, la vraie.

 

 Vainqueur du round : Rayman Origins

Avec sa difficulté jouissive et pas frustrante pour un sou (pour autant qu’on aime les défis), Rayman Origins vient écraser un Rayman 1 trop difficile, mal géré et bien souvent énervant.

 

Vainqueur du match : Rayman Origins

Rayman sourit et fait le signe de la victoireMalgré mon âme de retro-gamer convaincu, je ne peux que saluer le travail que Michel Ancel et ses acolytes ont réalisé avec Rayman Origins. Véritable défi et prouesse technique, le pari est relevé avec brio grâce à un jeu beau, bon, fun et surtout merveilleusement soigné, qui reprend tous les bons points des jeux de plate-forme d’antan, en expulsant les mauvais côtés et ajoutant une belle touche de modernité. Malgré la qualité de Rayman 1 qui a fait son succès, il semble que ses aspects noirs se font trop pesants aujourd’hui, et qu’Origins se montre même de meilleure qualité en 2011 que Rayman ne l’était en 1995. Chapeau l’artiste, et vivement Rayman Legends !

 

Informations techniques

Développeur : Ubisoft Montpellier
Éditeur :
Ubisoft
Date de sortie : 1995 / 2011
Nombre de joueurs : 1 joueur / 1 à 4 joueurs
Style de jeu : Plate forme
Durée de vie : Moins de 10h / 10h pour la quête principale, 15h / 20h pour le jeu à 100%
Cote au 30/09/2012 :
5
€ en complet (selon état) / 15€ en occasion

2 commentaires

BroenAudouss 12 mai 2013 - 13h46

Pour ma part, j’ai fini Rayman Origins récemment et je préfère de loin le premier Rayman. D’abord parce que la jouabilité d’Origins est bien trop « simplifiée » et trop grand public à mon goût, essayant souvent de jouer sur les terres d’un Sonic pour aller dans la vitesse.

Deuxièmement, le level design d’Origins est catastrophique. On trouve les secrets bien trop facilement, le défi est faible. Ensuite, les niveaux ont tendance à tous se ressembler, ils sont nombreux mais peu variés, contrairement à Rayman.

Troisièmement, la patte graphique de Rayman me semble plus aboutie, surtout au niveau des personnages. Les sprites du premier sont, je trouve, bien plus beaux et n’ont pas cette patte aplatie à la Dofus que je trouve très laide.

Quatrièmement, le côté grand-public de Rayman Origins : on a droit à une cinématique longuette à chaque fois qu’on attrape des cages, c’est un peu tricher sur la durée de vie. Dans le premier c’était plus discret et mieux intégré au gameplay.

Cinquièmement, l’ambiance sonore de Rayman m’a bien plus marqué…

Sixièmement, le côté multijoueur d’Origins est mal exploité, car trop brouillon à mon sens

En fait, je trouve le premer Rayman supérieur dans tous les compartiments, excepté la qualité de l’animation ou le boulot abattu est monstrueux sur le Origins…

Si Origins a bien marché, à mon avis, c’est qu’il surfe sur cette vague rétro 90s en ce moment. Mais honnêtement, je trouve que le jeu sens plus l’esbrouffe pour ressortir des cartons une série qu’un véritable bond en avant. Pour moi Origins est juste moyen, là où je considère Rayman comme un chef-d’œuvre.

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Mathieu 13 mai 2013 - 18h07

Merci pour cet avis sincère et efficace 🙂 Dans tous les cas on observe que les deux versions de Rayman sont bien différentes, que l’on aime ou pas ! 😉

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